La politique

La politique

Introduction : 

I- le mot :

Etymologie : en grec la cité -> la polis (ce qui appartient à la cité), la cité n'est pas une ville : c'est l'ensemble des citoyens qui forme la communauté politique.

-> Politikos en grec / Donc relatif à l'Etat, à la nation

-> Espace public

Sens ordinaire : (seuls les citoyens font la société).

- Fait de participer à la vie publique en tant que citoyen.

- S'utilise comme un adjectif. Exemple : homme politique.. , pas un substantif..

Sens philosophique : substantif, nom au féminin.

La politique est l'art de gouverner la Cité ou de diriger l'Etat.

Sens Sociologique : le système politique est constitué par les activités, institutions et organisations, qui maintiennent ou tentend à renverser un ordre déterminé et compose un ordre distinct du reste de la société.

II - Les circonstances

Question : Quand parle t-on de politique ?

- Tout le temps.

- 1ère pratique : organisation

- 2ème pratique : dialogue

Question : Quels sont les sujets ?

- Election, démocratie, crise, constitutions.

- Pouvoir (politique). Pouvoir -> religieux , pouvoir -> économique, pouvoir-> militaire.

III - La notion 

L'homme, être humain -> animal politique chez Aristote, quand on appartient pas à une communauté politique. On est considéré à un être sauvage.Qui participe à la vie politique ? Les citoyens, seuls des êtres libres, égaux et capables de délibérer en commun peuvent de la politique. Ajourd'hui la politique sert à la promulgation des lois. D'où vient la légitimité ? Si la politique institue le choit et donc la liberté alors on ne sait pas d'où elle tire sa propre légitimité. Les valeurs morales ? La morale est une possibilité. On peut se demander si elle sert à maintenair une communauté face à une autre. On ne peut pas fonder la politique sur un ordre moral. La politique e distingue de la science, de la morale.. Elle est spécifique.

Leçon : A quoi sert la politique ? 

Séquence 1 : La politique un facteur d'ordre et d'union ? Texte Hannah Arendt, philosophe XX°siècle, origine allemande immigrè aux USA car elle est juive. 

Structure :

- Paragraphe N°1 : Constat d'échec des philosophes sur la question de la politique et échec sur théologie, zoologie, psychologie, biologie. Donc discours sur l'être humain inadapté, mais pas faux. Commun à toutes ces disciplines : ''Seul l'homme existe'' => le discours généralisant, donc abstrait.

- Paragraphe N°2 : Conclusion du paragraphe N°1. Très critique.

- Paragraphe N°3 : - La politique lutte contre le chaos, la dispersion absolu des êtres humains. A partir d'un chaos se crée un ordre, elle se crée soncrètement et met en place une organisation. - On a tendance à représenter les sociétés à une famille. On ne peut pas faire de politique à partir d'une famille car dans une famille il n'y a pas de diversités.(critique de Hannah Arendt). Elle critique deux représentations de la famille : La famille est unie et La famille se disperse. Donc on ne peut pas considéré la famille à un modèle politique => pensée de H.A.

- Paragraphe N°4 : Modèle familial, on oublie les individus en eux-même. Dans une famille il y a un ordre hiéarchique, ils ne sont pas égaux. Et pour qu'il y est politique il faut qu'il y est égalité pour discutter de tout point.

Thèse : La politique doit être pensé à partir des indivudus concrets.

Antithèse : On ne doit pas penser la politique à partir de représentation abstraites de l'être humain. La famille n'est pas le modèle de la communauté politique.

Séquence 2 : Fait-on de la politique pour éviter la guerre ?

1) Pour se protéger. 2) La politique entraîne la guerre.

La communauté politique vise à mettre de l'ordre et à rassembler les individus différents. HOBBES dit ''C'est la guerre de tous contre tous'' dans le Léviathan. Pour lui la politique est un monstre parce que l'Etat a tout le pouvoir. La communauté politique permet aux individus de se protéger mais elle entraîne aussi la guere, qui est plus dangereuse que le chaos précédant la politique.

Paradoxe : Des communautés politiques ont pour but de protéger les citoyens mais n'hésitent pas à les sacrifier de conflit.

HOBBES dit qu'un soldar a le droit de déserter à la guerre.

> Texte d'Emmanuel Kant : 

1) Qu'est-ce que l'insociabilité ? C'est de ne pas vouloir être dans une communauté, ne pas vouloir limiter sa liberté pour faire plaisir à autrui. Kant parle d'insociabilité sociabilité => dans notre nature on a besoin des autres mais on a du mal à les supporter (paradoxe). La politique est le résultat d'un équisement. L2-4 ''liberté sans contraintes'' : tout est permis. 

INDIVIDUS   ETATS
Etats => se protéger                           Conflits
 

Equisement => ordre politique international

Thèse de Kant : La paix, un ordre politique international, émergeur à force de ces conflits.

Originalité de la thèse : Kant dit qu'il faut les conflits pour faire la politique.

2) Quel est le rôle de la ''nature'' ?  ''Ruse de la nature''

Amour => Reproduction. 

Image

Clausewitz XIX°s :  Ecrit un traité ''De la guerre'' => la guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens => les états font la politique par leurs propres moyens.

Sequence 3 : Faut-il moraliser la politique ?

Introduction : Nous avons l'intuition que la politique doit être soumise à des exigencs morale. L'homme politique doit ainsi être exemplaire pour être légitime, sans quoi l'on juge qu'il usurpe ses fonctions, et qu'il doit par conséquent y renoncer. Il n'est d'ailleur pas anodin que les élus, coupables de délits dans le cadre de leur mandat, soient généralement condamnés à une inéligibilité. Pourtant, il ne semble y avoir aucune raison d'assimiler exemplarité morale et pratique politique. De fait, il faudrait être bin naif pour concevoir la politique du seul point de vu de la morale. Car si la politique a pour fin le bien être de la communauté, les responsabilité politiques impliquent nécessairement des manoeuvres et décision contraires à la morale. Se demander s'il faut moraliser la politique, c'est donc de mesurer l'écart entre l'exigence morale qui lui est associée, et la réalité de sa pratique, que ne cesse de contredire cette exigence. D'où trois questions :

- La politique trouve-t-elle sa véritable légimité dans la morale ? 

- La politique ne fait-elle que se draper dans une moral apparente ?

- Ou, plus radicalement, la politique est-elle amorale, par delà bien et mal ?