Chapitre 2 : Comment expliquer l'instabilité de la croissance ?
Introduction : (Voir page 38)
I - L'instabilité de la croissance.
A - Une croissance économique variable sur le long terme.
1) Les trente glorieuse, une période execptionelle. (Document 1)
Question N°1 : Les trente glorieuse est une période exceptionnelle car la croissance atteind une ampleur que l'on a jamais vu. Elle constitue une parenthèse, une période atypique car les taux de croissance sont de l'ordre de 5% par an. Les taux de croissance atteind lors des trente glorieuse représentent le double du taux de croissance moyen à long terme. Le nom ''Trente glorieuses'' vient de J.Fourastié.
Question N°2 : Au trente glorieuse, le PIB augmente plus de 4% or pendant les tentre piteuses (à partir de 1976), le PIB augmente toujours mais de moins de 4% et même que parfois il diminue de 1% à 3% (1975, 1993, 2009)
2) Le retour des cycles (Page 40 document 1)
Question N°1 : La première thèse est ''Qu'il y avais plus de crise''. Elle est née à la fin du XX eme Siecle. Elle soutient que l'économie mondiale est soumise à une croissance régulière et beaucoup moins cycllique qu'avant. Grâce aux inventions technologiques, gains de productivité, mondialisation, la croissance semble régulière et plus durable. Une autre thèse défend que les cycles n'ont pas disparu (et la dernière en date est celle de 2008) et qu'on a affaire à plusieurs crises financières depuis 1980.
Question N°2 : Le titre métaphorique sous entend l'existence des cycles économiques selon l'auteur, le capitalisme connait toujours des cycles revenant comme des saisons. Dans un cycle on va trouver une phase d'expansion, de crise , de recession ou de dépression puis une reprise.
Définition de cycle économique : Les cycles économiques sont des fluctuation (des irrégularités) réccurente et avec une périodisité assez régulière de lactivité économique (la production, les prix, l'emploi, les investissements, les entreprises ect..)
Définition d'expansion : Augmentation du PIB dans un pays dabs une courte période.
Définition de crise : Moment relativement brèf de retournement de la conjoncture.
Définition de dépression : C'est une phase durable de baisse de l'activité (dépression des années 1930 suite à la crise de 1929).
Définition de recession : Rigouresement, une recession correspond au ralentissement de la croissance (le PIB augmente mais à un rythme moindre). Officiellement, en France et dans de nombreux pays, on parle de recession quand le PIB baisse durant deux trimestres consécutif, à partir d'un an consécutif de baisse du PIB on parle d'une dépression.
Les économistes se sont interrogés sur la recurrence des crises et distinguent des cycles courts et des cycles longs. Cycle court : ''Le cycle Juglar'' (1862) est un cycle court d'une durée de 8 à 11 ans. Cycle long : ''Le cycle Kondratief'' (1926) met en évidence les cycles longs d'une durée de 50 à 60 ans. Pour Kondratief les fluctuations suivents deux phases : Phase A = croissance soutenue, Phase B = croissance ralentie. Les cycles Kondratief et les cycles Juglar se superposent.
3) Trois grandes périodes de crise (1929, 1993, 2008 ) (Document 2)
Question N°1 : 15 mois après la crise de 2008, l'indice du PIB/habs était de 98, base 100 2008. Cela signifie que 15 mois après le debut de la crise, le PIB par habitant était inférieur de 2 pts inférieur à ce qu'il était avant la crise.
Question N°2 : La crise de 1929 a été la plus grave. Le PIB/habs n'a fait que diminuer pendant 12 mois et ça ne le fais pas sur les autres crises. Et 15 mois après la crise le PIB/habs est inférieur à 14 pts de ce qu'il était avant. La crise de 2008 a eu des effets plus important que celle de 1993, 10 mois après le début de la crise de 1993 le PIB/habs reviens au niveau de l'avant crise alors que 15 mois après le début de la crise de 2008, le PIB par habitant est toujours au-dessous de son niveau avant crise.
4) Recession et chômage, un processus cumulatif (document 3).
Question N°1 : Aux E-U, en 2010, le taux de chômage était de 9.3%.
Question N°2 : Effectivement, il existe une corrélation entre l'évolution du PIB et le chômage en 2008 : le taux de croissance du PIB chute et en même temps le taux du chômage double. Entre 2003 et 2004, le taux de croissance du PIB augmente de 2% et le chômage diminue d'un point.
Question N°3: Augmentation de la production => augmentation en M.O => augmentation de l'emploi. Ou Augmentation de la production => augmentation de la richesse => augmentation des revenus distribué ** => augmentation des salaires => augmentation de la consommation => augmention de la demande => augmentation de la production => augmentation du besoin en M.O => augmentation de l'emploi. (** = augmentation des revenus distribué => augmentation des profits => Augmentation de l'investissement => augmention de la demande => augmentation de la production => augmentation du besoin en M.O => augmentation de l'emploi.)
CQFR : L'évolution de la croissance économique n'est pas régulière, elle subit en permanence des variations appelées situation économique. Lorsque ces fluctuations sont récurrente (elles reviennent sans cesse) et qu'elles suivent régulièrement le m^me schéma, on parle de cycle économique. Chaque cycle est constitué de quatre phases : Expansion, crise, recession et reprise. Ainsi, depuis le début du XXème siècle, trois grandes périodes de crise ont marqué les économies mondiales, et notamment la France : celle des années 1930 (débutant en 1929), celle de 1993, et la période actuelle qui a débuté en 2008. Ces périodes de fluctuations de la croissance économique sont généralement accompagnées de fluctuations non moins importantes du niveau général des prix, tant à la hausse (inflation), qu'à la baisse (déflation), ainsi que d'un chômage élevé et prolongé. |
B - Fluctuations économiques et croissance potentielle .
1) Qu'est-ce que la croissance potentielle ? (Document 6 page 42).
Question N°1 : Les déterminants à ourt terme sont : - la demande des ménages qui depend de leur revenu. - la demande des entreprises pour la consommation intermédiaire et l'investissement. - la demande étrangères, les exportations. - la demande des administration publique. LEs déterminants à long terme sont : des facteurs d'offres, la main d'oeuvre disponible (qualité et quantité). - productivité du travail. - stock du capital. - progrès technique.
Question N°2 : La croissance potentielle ''est une croissance maximale'' que peut atteindre une économie et qui résulte de ses capaités réelles (quantité de travail, de capital et de progrès technique). LA croissance potentielle est déterminée par des facteurs structurelles et permet de mesurer et d'anticiper la croissance de long terme indépendamment des variations conjoncturelles de l'activité. La croissance observé ''est une croissance effective'' qui dépend à la fois de facteur structurelle et de facteur conjoncturelle.
2) Les effets de la crise sur la croissance potentielle (Document 4).
Question N°1 : En période de crise l'investissement diminue en raison du taux d'intêret à cause de l'augmentation des crises. La baisse de l'investissement affecte le stock de capital, un des éléments sur lequel repose la croissance potentielle. De plus la crise aura aussi des effets sur la croissance effective en raison du chômage, la baisse de revenus.
II - Comment expliquer les fluctuations économiques.
A - Des chocs exogènes peuvent affecter la croissance.
1) Des chocs exogènes peuvent affecter la croissance (Document 5 et 6).
Document 5 :
Question N°1 : Il s'agit d'évènement qui tendent à éloigner la production effective de la production potentielle. Certains chocs peuvent entraîner la croissance (choc positif) d'autres peuvent entraîner la recession (choc négatif). Il existe deux types de chocs : - Les chocs d'offres qui correspondent à des modifications innatendu des conditions de la production (augmentation de la productivité, augmentation des facteurs de productions), les chocs d'offres affectent le lien entre les capacités de production et le prix. - Les chocs de demande qui vont venir pertubés le lien entre demande et prix. Ex : un choc d'offre positif conduit à une augmentation des quantités afferte pour un prix donné. Un choc de demande positif conduit à une augmentation des quantités demandé pour un prix donné.
Question N°2 : Exemple de choc d'offre : diminution d'une ressource naturelle. Exemple de choc de demande : augmentation des salaires (choc de demand positif).
Exercice :
Question N°1 : Le point d'équilibre c'est quand la demande est égale à l'offre. Et c'est une situation optimal car les producteurs et les consommateurs sont satisfait.
Document 6 :
Question N°1 : Le taylorise permet de baisser les coûts unitaires de production car il automatise et accélère les gestes de production : seul le rendement interesse les salariés car plus ils produisent et plus ils sont payés.
Question N°2 : Le fordisme ajoute des nouveautés aux méthodes de taylor qui permettent encore d'améliorer les coûts de production : fabrication en grande série => réaliser des économies d'échelles sur l'équipement. Choc d'offre pour le producteur = produire avec des coûts de production plus bas. Le taylorisme : - Division verticale (division entre les tâches de conception et les tâches d'éxécution), -divison horizontal du travail . - Salaire au rendement. Taylor avait un objectif : c'est de lutter contre le flannerie. Le fordisme : C'est un prolongement du taylorisme (début des années 20), il accentue la division horizontal des tâches en mettant le travail à la chaîne. Il abandonne le salaire au rendement, en faveur d'un augmentation (5$/jours). C'est la production en grande série. La productivité augmente grâce au travail à la chaîne , et la production en grande série qui permet les économies d'échelle et donc des baisses des coûts de production.
Question N°3 : Les méthodes tayloro-fordisme sont à l'origine de la croissance des trente glorieuses grâce aux gains de productivité qu'elles ont engendrés (voir le cercle vertueux des gains de productivité).